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dimanche 6 avril 2008

Faune

La Martinique ne possède que peu d’espèces animales indigènes. Les animaux sauvages les plus courants restent discrets: les manikous (famille des opossums), les matoutous-falaises qui sont des mygales endémiques, l'iguane délicatissima et l'iguane vert, la mangouste et le serpent trigonocéphale ou fer de lance.

Faune aquatique

La Côte Atlantique est bordée par un récif corallien pratiquement ininterrompu, où circulent les poissons du large et où s'abrite la faune sédentaire.
Le milieu aquatique s'est fortement dégradé au cours des vingt dernières années. La pollution d'origine industrielle, notamment les distilleries, le manque de structures d'assainissement des eaux usées, le remblaiement intensif des zones de mangrove, véritables nurseries pour de nombreuses espèces de poissons, ainsi que la pêche sont à l'origine d'une régression considérable de la surface des récifs et d'une diminution importante du nombre et de la variété des poissons[4].

Faune terrestre
Les animaux sont assez peu nombreux, il y a néanmoins de jolie spécimens, dont aucun ne présente de danger pour l'homme.
Le "racoon" emblème du parc nationale. Espèce protégé, ce raton laveur est encore victime de braconnage. Le guimbo est une chauve-souris frugivore. On les trouves en forêt et dans les cavernes du littorales. La mangouste, importée des Indes pour éradiquer les serpents, est omni présente et l'on ne cesse de regretter les méfaits de sa voracité sur la faune indigène..

Se sont les oiseaux qui règnent en maîtres sur l'île. L'endémique pic noir, les grives, le moqueur corossol, le moqueur grivotte, la grive à pieds jaune, héron, garde boeufs, héron vert, aigrette neigeuse, aigrette bleue, grand héron, grande aigrette, balbuzard, bihoreau violace, sporophile face noire, le moucherolle gobe-mouche au large bec aplati à la base, le tyran gris, peruline caféiette, le sporophile rouge-gorge.

Avec 1200 pulsations cardiaques par minutes, 60 battements d'ailes par seconde, 70 km/h, le colibri cumulent les records. Divers variétés évoluent sur l'île, colibri gorge grenat, le colibri huppé sont les plus répandus dans le parc. Le premier est le plus imposant, l'autre le plus petit des oiseaux-mouches de l'île. Leur goût prononcé pour le nectar en fait d'excellents pollinisateurs, tout comme le sucrier à poitrine jaune. Peu intimidé par la proximité de l'homme, préfère les zones littorales du parc, où l'on peut apercevoir le gligli, une sorte de petit faucon, seul race rapace sédentaire de l'archipel.


Certains insectes sont impressionnants. Espèce menacée, le scieur de long, ainsi baptisé à cause de son énorme pince, est de ceux-ci ; il peut mesurer jusqu'à 17 cm. Autre géant de la nuit, le papillon deuil ouvre ses ailes brun foncé sur près de 15 cm d'envergure. D'un mimétisme parfait avec les brindilles, le cheval à diable est un phasme atteignant 25 cm de long.

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