C’est au début des années 60 que Médard Aribot, ancien bagnard, édifia cette curieuse maisonnette aux pieds du Morne Larcher. Une maison de poupée en bois ornementé, et peinte de couleurs vives, jouissant d’un panorama magnifique sur la mer Caraïbe. En face, le rocher du Diamant et le canal de Sainte-Lucie, à gauche, les kilomètres de sable de l’Anse Diamant.
Condamné au bagne à perpétuité en 1925 pour son passé de petit voleur et sa participation supposée aux évènements de la « Guerre du Diamant », il semblerait d’après la légende, que Médard Aribot ait surtout pâti de ses talents de sculpteur.
Lors des émeutes électorales qui éclatent en 1925 à l’occasion des élections municipales, c’est un buste sculpté par Médard que brandit la foule. Le buste du Colonel de Coppens, officier à la retraite, propriétaire de la Distillerie de Dizac, et candidat à la mairie.
A l’époque, en Martinique, il n’est pas rare que les joutes politiques se finissent à coup de gourdin dans la rue. Mais là, ce 25 mai 1925, les choses vont sérieusement déraper. De son passé militaire, le Colonel de Coppens a gardé un certain goût pour les armes. Et c’est par celles-ci qu’il entend faire valoir ses arguments. Un peu colère, les diamantinois le massacre lui et son escorte de gendarmes. 9 morts.
Evidemment, l’affaire fait du bruit, et Médard est condamné à finir ses jours à Cayenne. Libéré en 1945 à la fermeture du bagne, il vivra en Guyane pendant quelques années avant d’être rapatrié en Martinique en 1953.
Condamné au bagne à perpétuité en 1925 pour son passé de petit voleur et sa participation supposée aux évènements de la « Guerre du Diamant », il semblerait d’après la légende, que Médard Aribot ait surtout pâti de ses talents de sculpteur.
Lors des émeutes électorales qui éclatent en 1925 à l’occasion des élections municipales, c’est un buste sculpté par Médard que brandit la foule. Le buste du Colonel de Coppens, officier à la retraite, propriétaire de la Distillerie de Dizac, et candidat à la mairie.
A l’époque, en Martinique, il n’est pas rare que les joutes politiques se finissent à coup de gourdin dans la rue. Mais là, ce 25 mai 1925, les choses vont sérieusement déraper. De son passé militaire, le Colonel de Coppens a gardé un certain goût pour les armes. Et c’est par celles-ci qu’il entend faire valoir ses arguments. Un peu colère, les diamantinois le massacre lui et son escorte de gendarmes. 9 morts.
Evidemment, l’affaire fait du bruit, et Médard est condamné à finir ses jours à Cayenne. Libéré en 1945 à la fermeture du bagne, il vivra en Guyane pendant quelques années avant d’être rapatrié en Martinique en 1953.
Cette maisonnette bénéficie d'une vue magnifique sur le rocher du diamant. Elle attire de nombreux toursites par rapport à ça petite taille et égalment par rapport à ses couleurs vives.
La Maison du Bagnard
Face au rocher du Diamant., 97223 Diamant.
Tel : Aucun .
Horaires : Site en pleine nature. Accès possible 24h sur 24.
Tarifs : Accès libre.
La Maison du Bagnard
Face au rocher du Diamant., 97223 Diamant.
Tel : Aucun .
Horaires : Site en pleine nature. Accès possible 24h sur 24.
Tarifs : Accès libre.
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