Lézarder au soleil, sauter dans la mer et savourer une langouste délicieusement apprêtée... et un verre de ti-punch! Que demander de plus ?
S’initier au boudin noir et au rhum blanc, deux fiers représentants de la table locale, tout en tanguant sur une mer agitée, voilà une expérience, comment dire..., mémorable. Le boudin, spécialité créole incontournable dans plusieurs coins des Caraïbes et particulièrement prisée en Martinique, où on l’aime bien relevé et servi en amuse-bouche. Le rhum, il coule à flots à toute heure du jour, souvent servi en ti-punch, et le meilleur rhum dans l’univers est fabriqué ici, point à la ligne,oser dire le contraire déclenche sur-le-champ un incident diplomatique.
En Martinique, la mer n’est jamais loin, et la pêche artisanale reste une activité très populaire chez les insulaires |
D’ailleurs, en Martinique comme en « métropole » (c’est ainsi qu’on désigne la France, lointaine mère patrie), on ne badine pas avec la nourriture. Même le « McDo » local, la chaîne Snack Élize, fait un effort. Le menu propose des plats plus recherchés que l’habituel burger, tels qu’un riz au lambi, mollusque à la chair coriace apprécié depuis toujours sur ces rivages. Au fil des années, cette destination soleil que Dame Nature a dotée de plages invitantes et de sites grandioses s’est bâti une excellente réputation là où se trouve le maillon faible des vacances dans le Sud : l’heure des repas. Le magazine britannique Caribbean World a officialisé l’atout gastronomique de la Martinique en lui accordant le titre de « Best Gourmet Island of the Year » en 2008 et en 2009 (le choix pour 2010 n’est pas encore connu). Et dans presque tous les articles vantant les prouesses de la table locale, que ce soit dans le New York Post ou le Globe and Mail, un nom revient, toujours le même : Guy Ferdinand.
« Tout le monde connaît la crinière et les cuisses de Guy Ferdinand », écrivait récemment une journaliste martiniquaise en début de reportage dans un magazine... économique. Avec sa tignasse ébouriffée et son microshort (quand ce n’est pas un kilt), l’une des toques les plus cotées de l’île ne passe pas inaperçue.
Direction Le Carbet, halte côtière où le premier touriste, en 1502, s’appelait Christophe Colomb. Comme il aimait popoter, papoter et faire le party, Guy a eu l’idée de marier le tout dans un premier restaurant à Fort-de-France en 1996, puis dans un deuxième au Carbet en 2005. Fan d’Astérix, il les a baptisés Babaorum et Petibonum, comme les camps romains qui encerclent le village de l’irréductible Gaulois.
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