Même si vous ne restez qu’une semaine en Martinique, la presqu’île de la Caravelle est une visite incontournable. Elle saura satisfaire les intérêts les plus variés. Les passionnés d’histoire ne manqueront pas la visite du château Dubuc, tandis que les biologistes en herbe s’intéresseront au petit sentier qui vous conduit au cœur de la mangrove. Plus généralement, chacun sera séduit par la beauté des sites découverts lors d’une randonnée sur les sentiers côtiers du bout de la presqu’île.
La presqu’île de la Caravelle est une réserve naturelle faisant partie du Parc Naturel Régional de la Martinique. Ce bras de terre, long de 12 km, s’avance dans l’Atlantique, qui dessine des côtes accidentées. Plusieurs activités sont possibles sur la presqu’île, unanimement considérée comme l’un des plus beaux sites de l’île. Ces possibilités offertes par la réserve naturelle sont détaillées ci-dessous.
Mais ne quittez pas la presqu’île de la Caravelle sans piquer une tête au large d’une de ses plages. Nous pouvons notamment vous conseiller l’Anse l'Etang, la plage plus prisée.
L’extrémité de la Presqu’île de la Caravelle est un site naturel protégé dépendant du Parc Naturel Régional de la Martinique, classé Réserve Naturelle pour sa géologie, sa faune, sa flore ainsi que son histoire.
La Presqu’île de la Caravelle est une pointe de 15 km de long et 900 m de large qui s’enfonce dans l’Atlantique. Cest un des vestiges de l'arc ancien (ilôt de la Caravelle), premier stade volcanique d'édification de la Martinique (avec l'îlot de Saint-Anne) il y a 18 millions d'années. La Presqu'île de la Caravelle sépare nettement la côte Nord Atlantique et la côte Sud Atlantique. Elle marque également un changement de la nature des fonds. Une ligne de récifs frangeant suit la côte depuis la pointe de la Caravelle jusqu'à l'extrêmité Sud de l'île, se rapprochant peu à peu de la côte jusqu'à se fondre avec elle. Ces restes d'un paléolittoral constituent un danger majeur pour la navigation.
Au coeur de la presqu'île de la Caravelle, se nichent les ruines majestueuses du château Dubuc. L'habitation est portée pour la première fois sur une carte en 1773.Le château pourrait n'être qu'une simple habitation semblable à beaucoup d'autres sucreries du XVIIIe siècle, mais au vu de l'importance des bâtiments et du rôle de la famille au nom de laquelle elle est ratachée, cette habitation s'auréole de mystères et devient un exemple intéressant pour l'étude de l'histoire de la Martinique au XVIIIe siècle.
Les ruines actuelles ne comptent que huit chaudières, ce qui laisse penser que l'activité sucrière n'y était pas si développée au vu de l'étendue des bâtiments.
Le Château serait un lieu de contrebande. En effet l'existence d'entrepôts, de coffres, d'appontements dans ce lieu isolé rend plus que probable la pratique d'une activité commerciale clandestine.
Aujourd'hui une grande partie du château fait partie de la réserve naturelle gérée par le Parc Naturel Régional. A ce titre il est un site particulièrement protégé. (Site classé actuellement parmi les monuments historiques.)
Une brève histoire des Dubuc :
C'est en 1657 Pierre Dubuc, un normand originaire de Dieppe (Seine-Maritime), débarque à la Martinique et s'installe à La Trinité. Homme d'armes, il prend part à des expéditions de guerre et participe activement à la bataille contre les Caraïbes. C'est son troisième fils, Balthazar qui s'établit à La Caravelle. La famille Dubuc a détenu l'essentiel des terres du quartier Tartane. [nb. Une tartane, petit bâtiment marin de la Méditerranée aurait échoué dans la baie au XVlIIeme siècle.]
La légende d'Aimée Dubuc de Rivery
L'histoire rapporte le curieux destin de cette lointaine descendante de Pierre Dubuc.
Encore jeune elle fut capturée par des pirates et conduite à Alger. Le Dey la livra comme esclave au grand Turc, son maître, Selin II.
Celui-ci fut frappé par sa beauté et elle devint la favorite du Harem. Son fils devint en 1806 le Sultant Mahmoud II.
Selon les historiens, cette légende n'aurait aucun fondement historique... mais qui sait...
Aujourd'hui, les ruines du Château DUBUC constituent le troisième site le plus visité en Martinique après Saint-Pierre et le domaine de la Pagerie aux Trois-Ilets.
On peut y voir : les ruines de la sucrerie, des cachots d'esclaves et le micro-musée qui vous permettra d'en savoir plus sur l'histoire de l'habitation et de ses habitants.
Les ruines actuelles ne comptent que huit chaudières, ce qui laisse penser que l'activité sucrière n'y était pas si développée au vu de l'étendue des bâtiments.
Le Château serait un lieu de contrebande. En effet l'existence d'entrepôts, de coffres, d'appontements dans ce lieu isolé rend plus que probable la pratique d'une activité commerciale clandestine.
Aujourd'hui une grande partie du château fait partie de la réserve naturelle gérée par le Parc Naturel Régional. A ce titre il est un site particulièrement protégé. (Site classé actuellement parmi les monuments historiques.)
Une brève histoire des Dubuc :
C'est en 1657 Pierre Dubuc, un normand originaire de Dieppe (Seine-Maritime), débarque à la Martinique et s'installe à La Trinité. Homme d'armes, il prend part à des expéditions de guerre et participe activement à la bataille contre les Caraïbes. C'est son troisième fils, Balthazar qui s'établit à La Caravelle. La famille Dubuc a détenu l'essentiel des terres du quartier Tartane. [nb. Une tartane, petit bâtiment marin de la Méditerranée aurait échoué dans la baie au XVlIIeme siècle.]
La légende d'Aimée Dubuc de Rivery
L'histoire rapporte le curieux destin de cette lointaine descendante de Pierre Dubuc.
Encore jeune elle fut capturée par des pirates et conduite à Alger. Le Dey la livra comme esclave au grand Turc, son maître, Selin II.
Celui-ci fut frappé par sa beauté et elle devint la favorite du Harem. Son fils devint en 1806 le Sultant Mahmoud II.
Selon les historiens, cette légende n'aurait aucun fondement historique... mais qui sait...
Cachots des esclaves |
On peut y voir : les ruines de la sucrerie, des cachots d'esclaves et le micro-musée qui vous permettra d'en savoir plus sur l'histoire de l'habitation et de ses habitants.
Cette histoire vous est contée à l’aide de bornes sonores disséminées sur le site. La visite est à la fois instructive, de par l’histoire du lieu, mais également apaisante, grâce à la beauté du parc.
Horaires d’ouverture : tous les jours de 8h30 à 17h30.
Visite guidée sur demande.
Tarif : 3 €uros.
Tél. : 05 96 58 09 00
Accès : sur la commune de la Trinité, prendre la direction de la presqu'île de la Caravelle. Suivre ensuite la route D2, qui traverse toute la presqu'île, et poursuivre sur le chemin carrossable jusqu'au parking du château.
Accès : sur la commune de la Trinité, prendre la direction de la presqu'île de la Caravelle. Suivre ensuite la route D2, qui traverse toute la presqu'île, et poursuivre sur le chemin carrossable jusqu'au parking du château.
Randonnées sur la presqu’île
Vous pourrez également découvrir la presqu’île de la Caravelle en effectuant l’une des deux randonnées balisées. Une première promenade d’1h30 invite à la découverte de la mangrove. Une seconde randonnée de 3h30 vous fera longer la très belle côte de la pointe de la presqu’île. Toutes deux partent du parking du château Dubuc.
Petit sentier (1h30) - Balisé en blanc cerclé de jaune
Le petit sentier (1h30) explore la forêt sèche puis la mangrove à l'aide de passerelles en bois. Cette première promenade très facile vous fait découvrir la faune et la flore du riche écosystème que constitue la mangrove, à mi-chemin entre la terre et la mer. Ce parcours est donc très instructif, idéal avec les enfants car il ne présente pas de difficulté majeure et est ombragé la plupart du temps. Des passerelles en bois permettent d’avancer les pieds au sec dans les endroits les plus humides.
Au cours de cette heure et demie de marche, vous découvrirez les palétuviers, qui sont de petits arbres aux racines aériennes, caractéristiques des mangroves. Des panneaux vous indiquent également le nom d’autres arbres, comme par exemple les gommiers rouges. Entre les racines des palétuviers, vous apercevrez les petits crabes qui peuplent en nombre les mangroves de l’île.
Au cours de cette heure et demie de marche, vous découvrirez les palétuviers, qui sont de petits arbres aux racines aériennes, caractéristiques des mangroves. Des panneaux vous indiquent également le nom d’autres arbres, comme par exemple les gommiers rouges. Entre les racines des palétuviers, vous apercevrez les petits crabes qui peuplent en nombre les mangroves de l’île.
Baie du trésor |
Ce deuxième circuit de 3h30 suit, au début, le petit parcours, décrit ci-dessus. Il vous invite donc également à la découverte de la mangrove. Mais cette randonnée bifurque plus loin vers pointe Caracoli. Le sentier longe alors la côte et la belle Baie du Trésor se dévoile à vous peu à peu. On surplombe ensuite la côte découpée du bout de la presqu’île, battue par une mer beaucoup plus agitée que dans la Baie du Trésor. Cette partie la plus sauvage de la presqu’île, avec ses falaises, n’est pas sans rappeler la côte accidentée de la Bretagne.
Phare |
Attention, l’essentiel de cette randonnée s’effectue sur des sentiers côtiers dépourvus d’ombre. Pensez donc à vous couvrir la tête avant de partir et à emporter avec vous de la crème solaire et de l’eau en abondance.
Distance : 7 km
Temps : 3h30
Dénivelé : 149 m en montée et descente
Niveau 1 (facile)
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