Nous vous proposons un petit tour de l'île en compagnie de quelques espèces :
Présence : La Matoutou falaise (Avicularia versicolor) est principalement présente dans les forêts humides du Nord. Le fer de lance (trigonocéphale) est réparti un peu partout en Martinique. Ces deux animaux sont endémiques de la Martinique Menaces : La mygale est recherchée par les amateurs pour sa beauté. Comme le fer de lance, elle est cependant victime de la crainte qu'elle inspire! Le serpent a été beaucoup chassé par le passé et sa population est mal connue. Que faire ? Il ne faut pas tuer ces animaux, mais prévenir les services de secours pour les éloigner. La Martinique porte la responsabilité de ces deux espèces. Si elles disparaissent, elles seront perdues à jamais. Présence : Cette plante herbacée ne se trouve qu'en Martinique. Elle est extrêmement rare. Menaces : Elle est en voie d'extinction. Que faire ? Une des sources d'extinction des espèces et donc de perte de biodiversité est l'introduction d'espèces invasives. Il ne faut donc pas introduire d'espèce provenant des jardineries dans la nature ou dans les jardins à côté de la forêt. Liane à barrique
Présence : La présence de cette liane a été constatée uniquement sur la commune de Bellefontaine. Elle est endémique de cette zone et de Sainte-Lucie. Menaces : Sur un petit territoire, les espèces vivantes sont sensibles aux perturbations. Que faire ? Une zone de protection a été mise en place juste à côté de la centrale de production d'électricité. Il ne faut pas déplacer, couper ou brûler les espèces sauvages.
Présence : Cette espèce a été découverte vers Rivière Salée en 1998 dans la Mangrove. Menaces : Elle est menacée par l'extension des cultures avoisinantes sur le domaine public maritime. Que faire ? La destruction des habitats est une des causes importantes de perte d'espèces sauvages. Il faut essayer de trouver un compromis entre les activités humaines et la nature qui nous entoure et diminuer au maximum les impacts de nouvelles activités si celles-ci sont indispensables. Présence : Cette espèce a été découverte vers Rivière Salée en 1998 dans la Mangrove. Menaces : Elle est menacée par l'extension des cultures avoisinantes sur le domaine public maritime. Que faire ? La destruction des habitats est une des causes importantes de perte d'espèces sauvages. Il faut essayer de trouver un compromis entre les activités humaines et la nature qui nous entoure et diminuer au maximum les impacts de nouvelles activités si celles-ci sont indispensables. Présence : La Martinique héberge plusieurs espèces d'oiseaux marins dont certains très rares. On peut citer la frégate superbe, les sternes (de Dougall ou royale), le puffin, le paille en queue... Ces oiseaux fréquentent les côtes et les îlets (Sainte-Marie, Pain de Sucre, Rocher du Diamant, Loup-Garou, Boisseau, Réserve de Sainte-Anne). Menaces : Ils sont très sensibles au dérangement. Un simple passage d'avion ou de bateau trop proche peut faire fuir une colonie entière... Que faire ? Il faut respecter les zones protégées. La réserve des îlets de Sainte-Anne, le rocher du Diamant, les îlets Boisseau et Loup-Garou sont interdits d'accès pour protéger ces espèces. Iguane des Petites Antilles Présence : On trouve l'iguane essentiellement dans les forêts du nord de la Martinique et sur l'îlet Chancel. Il est endémique* des petites Antilles. Menaces : Les populations sont menacées par les prédateurs naturels et les interactions avec l'homme, mais aussi par son cousin, l'iguane vert (celui qui a une queue rayée) que l'on trouve dans le centre et le sud de l'île. Que faire ? Appeler les services de secours si vous voyez un iguane vert. Ne déplacez surtout pas les animaux.
Oiseaux endémiques
Présence : Le moqueur à gorge blanche ne se trouve que sur la Presqu'île de la Caravelle et à Sainte-Lucie. Le colibri à tête bleue n'est présent également qu'en Martinique et à Sainte-Lucie. Le carouge ou oriole est uniquement martiniquais et niche dans différents habitats. Menaces : La diminution des habitats naturels (mangrove, forêts sèches, etc.) et la prédation. Que faire ? Limiter les défrichements, ne pas relâcher de chats qui dérangent ou mangent les oiseaux sauvages.
Murier pays
Présence : Cet arbre a été importé d'Iran. On le trouve dans les forêts sèches atlantiques. Menaces : Ces forêts sont soumises à une forte pression d'urbanisation. Que faire ? Avant tout défrichement, il convient de se renseigner sur la présence d'espèces rares, fragiles ou protégées et de vérifier la réglementation qui s'applique.
Limicole
Présence : Les limicoles sont les oiseaux, comme le pluvier, qui fréquentent les rivages et se nourrissent de ce qu'ils trouvent sur les plages. ils sont présents sur toutes les côtes. Menaces : Ils sont particulièrement sensibles au dérangement et à l'urbanisation. Que faire ? Privilégier une observation à distance et limiter les activités gênantes et l'urbanisation des côtes.
Présence : On trouve encore quelques arbres sur les mornes de Sainte-Anne. Menaces : Les prélèvements excessifs et la déforestation par l'urbanisation sont des causes importantes de disparitions de cette espèce. Que faire ? Cette espèce est intégralement protégée depuis 1988.
Chiroptères (Chauves-souris)
Présence : On compte 9 espèces de chauves-souris en Martinique, dont certaines endémiques des Petites Antilles. Menaces : Les chauves-souris sont menacées par la perte de leur habitat (fermeture des granges et des abris sous les toits, urbanisation). Que faire ? Respecter les habitats naturels. Avant tout aménagement, essayer de trouver une solution alternative avec le moins d'impact possible sur la nature.
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